Même si elle s’exerce le plus souvent de façon indépendante, la traduction est rarement une activité solitaire. Vous êtes, ou serez, sans doute amenés à collaborer avec d’autres professionnels pour répondre à un appel d’offres, gérer un gros projet, compléter vos services, relire ou faire relire votre travail, etc., mais comment faire si votre entreprise individuelle est une microentreprise dont la gestion simplifiée limite la flexibilité ?
Voici quelques pistes pour organiser la sous-traitance dans le cadre d’une microentreprise.
Traducteurs débutants, étudiants ou en reconversion professionnelle, vous êtes nombreux à vous interroger sur l’avenir d’un métier millénaire qu’on dit condamné par les progrès de l’intelligence artificielle. Après avoir longtemps produit des résultats incompréhensibles, voire ridicules, la traduction automatique a fait des progrès fulgurants ces dernières années. Il est donc légitime de se demander jusqu’où elle ira et s’il est judicieux de se former et de créer son activité dans un secteur voué à disparaître.
Entre mythes et réalités, je vous propose de faire le point et de juger par vous-même de la viabilité de votre projet.
J’ai récemment collaboré avec le CI3M en vue de créer une offre de formation en entrepreneuriat destinée aux traducteurs professionnels souhaitant s’installer ou développer leur activité.
Déclinée en trois programmes, elle est :
Pour la deuxième fois sur ce blogue, je partage avec vous un billet écrit par une collègue : Dr Eunice Sanya Pellini (Eunice Translates). Chercheuse et traductrice en sciences sociales du français vers l’anglais, elle partage son expérience et nous donne de précieux conseils pour nous aider à cibler des clients directs.
Pas besoin de faire partie de la fameuse génération des digital natives pour savoir qu’il est indispensable de nos jours d’avoir une présence en ligne, d’autant plus si vous êtes un traducteur indépendant parmi des milliers, avec des clients potentiels aux quatre coins de la planète. Non seulement vos prospects s’attendent à ce que vous ayez un site web, mais il pourrait se révéler particulièrement utile pour développer votre activité.
Bon, ça, c’est pour la théorie, mais concrètement par où commencer ?
Tout comme l’ouverture des soldes et la galette des rois, c’est désormais un rituel du mois de janvier : le début de l'année marque l'entrée en vigueur de nouvelles règles et la revalorisation des seuils applicables aux entreprises françaises. Afin de vous éviter de perdre trop de temps à glaner les informations concernant notre activité, j’ai réuni dans ce billet celles qui intéressent les traducteurs et interprètes exerçant leur activité en tant qu'indépendants.
Une fois n’est pas coutume, je publie un billet très bref pour vous informer du récent lancement d’un outil de gestion, conçu par des traducteurs indépendants pour des traducteurs indépendants.
Ce logiciel, baptisé LSP.expert, vous permet de suivre vos projets de près grâce à un tableau de bord présentant votre liste de tâches (dates butoirs, statut, temps consacré à chacune, donneur d’ordre et instructions à respecter), de créer des factures (avec différents tarifs et dans différentes devises), de gérer vos relations clients et d’avoir l’œil sur votre chiffre d’affaires.
Il y a une dizaine de jours s'est déroulée la 56e convention de l'American Translators Association, un évènement qui réunit chaque année dans une grande ville des États-Unis des milliers de traducteurs et d'interprètes venus du monde entier se rencontrer et partager des idées. Malgré mon ardent désir d'y participer, j'ai encore manqué ce grand rendez-vous et dû me contenter de l'alléchante vidéo résumant en quelques minutes l'essentiel de la rencontre. « Mais à quoi peut bien servir un tel évènement ? » me direz-vous. C'est loin, ça coûte cher et on n’y croise aucun client : pourquoi diantre faudrait-il se donner la peine de « réseauter » avec ses concurrents ? Et bien, pour de multiples et cruciales raisons que je vous propose de découvrir dans ce billet...
Avant toute chose, je te prie de m'excuser très fidèle lecteur pour mon silence de ces derniers mois : j'ai été très occupée par un déménagement (encore !) et par un important projet réalisé en collaboration avec trois autres traducteurs. C'est d'ailleurs ce qui a inspiré
le sujet de ce billet...
Chris Durban n'aime pas les gourous, pourtant elle est un maître à penser pour de nombreux traducteurs (moi comprise) qu'elle inspire par son discours franc et optimiste. Pour elle, point de fatalisme : les bons clients (passionnés, coopératifs et bons payeurs) existent et les contrats rémunérateurs ne sont pas un mythe : il suffit de bien s'y prendre pour les trouver.
Les traducteurs sont des individus intelligents, d'avides lecteurs, d'insatiables curieux, des chercheurs hors pair et des linguistes troisième dan, mais lorsqu'ils font le choix d'exercer leur métier en tant qu'indépendants il leur faut acquérir rapidement de nouvelles compétences pour créer et développer l'entreprise qui leur permettra de vivre de leurs multiples talents. Pour accélérer cet apprentissage et vous éviter de vous perdre sur Internet en quête d'une réponse à vos interrogations sur les subtilités de la stratégie de niche et de l'abattement forfaitaire, je vous propose ci-dessous une petite trousse à outils de l'entrepreneur, véritable couteau suisse du traducteur indépendant :
Le traducteur est un être cultivé. Curieux par nature, il lit beaucoup afin d'acquérir une maîtrise suffisante de la terminologie de ses domaines de spécialité pour produire des textes à la hauteur du niveau de connaissance de ceux qui les ont rédigés. Dans cette optique, il effectue des heures de recherches, rencontre des spécialistes, visite des salons et s'abonne a des magazines au tirage extrêmement limité. Souvent aussi, il suit des formations pour parfaire encore et toujours la qualité de ses traductions, mais comme malheureusement, la plupart des traducteurs ne sont pas millionnaires, il faut bien trouver des combines pour s'instruire sans casser sa tirelire...
Vous détestez sans doute cela... un appel, une petite question l’air de rien (« c’est votre meilleur tarif ? ») et le gong retentit : en piste pour un round de négociation commerciale ! Difficile d’y échapper lorsqu’on exerce en tant que traducteur indépendant : il faut bien négocier pour vivre et de bons contrats vous rendent la vie bien plus douce. Vous avez beau en être parfaitement conscient, rien y fait, à chaque fois vous vous sentez tout petit : vous le traducteur amoureux du travail bien fait contre ce gros méchant client qui veut absolument vous faire baisser vos prix... Stop ! Arrêtons tout de suite l’autoflagellation : il est temps de réagir et de découvrir que la négociation est un savoir-faire technique à maîtriser et non un don que vos fées-marraines auraient oublié de vous accorder. Une fois que vous aurez compris comment ça marche et testé quelques bonnes pratiques, vous pourriez même trouver l’expérience divertissante (si si, je vous jure !).
Pour poursuivre notre série de l'été du traducteur, nous allons nous concentrer aujourd'hui sur la recherche de clients. Une activité qui devrait être réalisée régulièrement, mais qui en réalité est souvent remise aux calendes grecques lorsque vous avez un portefeuille de clients suffisant pour vous occuper à plein temps. Comme l’été est une période de vacances pour beaucoup, vous connaissez sans doute un ralentissement de votre activité. C'est donc le moment de partir en quête de nouveaux clients à démarcher tout de suite ou à partir de la rentrée.
Notre série de l'été du traducteur se poursuit avec aujourd'hui un billet sur le développement des outils promotionnels qui vous permettront d'être identifié au premier coup d'œil et de mettre en avant une image de professionnel fiable. Puisque le mois d'août est souvent une période de moindre activité, autant en profiter pour faire le point sur ce que vous faites déjà et ce que vous pourriez faire pour promouvoir vos services. Avec un peu d'astuce et de créativité, vous n'aurez pas besoin de dépenser une fortune pour développer des outils efficaces.
Après l'informatique et la comptabilité, voici la suite d'une série de billets visant à vous inciter à profiter de l'été (ou de tout autre période creuse) pour prendre les bonnes résolutions et mettre en oeuvre les pratiques qui vous permettront de repartir du bon pied dès la reprise de votre niveau normal d'activité.
Maintenant que vous maîtrisez la technologie et les règles de base d'une bonne gestion comptable, je vous propose d'approfondir votre connaissance de votre (vos) langue(s) source(s).
Bizarrement, je ne prends aucune bonne résolution en janvier… Pour moi, la période la plus propice au renouveau de ma petite personne et de mon activité est la saison estivale. Obligée de ralentir parce que mes clients et mes enfants sont en vacances, je prends enfin le temps d’effectuer les démarches rébarbatives, de m’initier aux outils qui me simplifieront la vie et mettre en œuvre de nouvelles pratiques. Ces temps de pause (voulus ou forcés) sont essentiels pour assurer le développement d’une entreprise, alors, vous aussi, profitez de l’été pour repartir du bon pied ! Comme vous êtes une bande de petits chanceux, je vous propose une série de six billets pour vous donner quelques pistes :
Je suis très occupée en ce moment. Par mon travail, ce qui est toujours une bonne nouvelle, mais aussi parce que je déménage à la fin du mois. Ce déménagement et son cortège d'inévitables formalités ont inspiré le thème de ce billet. Quel rapport entre un traducteur et un déménageur me direz-vous ? L'un se sert de ses muscles pour exercer son métier, l'autre de ses neurones (oui je sais c'est très simpliste, mais bon), donc il existe a priori peu de points communs entre ces deux activités, et pourtant...
Le déménageur, comme le traducteur, a affaire à des clients qui lui confient ce qu'ils ont de plus précieux (leurs possessions / leurs mots) et ne peuvent compter que sur son seul professionnalisme pour en assurer le transfert sans encombre. Le déménageur comme le traducteur est tributaire de son client pour assurer le maintien de sa réputation, le meilleur moyen de pérenniser son activité. Pour l'un comme pour l'autre, tout se joue donc sur la qualité du service (et non sur le tarif quoi qu'en pensent la plupart des professionnels concernés).
Aujourd'hui je vous propose un article rédigé par Laura Pedeau, spécialiste du marketing et la communication 2.0 travaillant au sein de l’agence de traduction TranslateMedia. Laura nous explique en quoi la formation continue peut contribuer au succès des traducteurs et comment l'intégrer à la pratique quotidienne de notre métier.
« À quoi peut donc bien servir Twitter à part inonder la boîte mail de ses contacts de phrases codées et d'informations plus ou moins (in)utiles ? ». « Je passe suffisamment de temps à faire autre chose que de la traduction, pas besoin de Twitter ! ». Oui, oui, chers lecteurs, j'ai bien prononcé ses paroles... en 2012 ! J'ai longtemps hésité, mais encouragée par des collègues très actives sur les réseaux sociaux, je me suis finalement lancée : j'ai créé un compte sur Twitter (@trematweet).
Comme quoi, il ne faut jamais dire jamais...
Comme je travaille surtout pour des clients directs que je trouve par le biais du bouche à oreille, mon curriculum vitae a besoin d'un sérieux dépoussiérage. Je me suis donc récemment mise
en quête d'information et de conseils pour le mettre à jour de façon claire et efficace. C'est ainsi que j'ai trouvé le document de Marta Stelmaszak : "Curriculum
vitae that works in the translation industry", disponible gratuitement sur son site web
wantwords.co.uk. Traductrice et interprète freelance, Marta a elle-même recruté de
nombreux traducteurs au cours de sa carrière, elle est donc bien placée pour nous donner des conseils sur ce qui fonctionne et ce qu'il faut absolument éviter en matière de CV. Avec son
autorisation, je vous présente un résumé de ses explications en français.
Pourquoi les traducteurs ont-ils si peur de se retrouver face à des clients directs ? Ils sont pourtant la source des contrats les plus rémunérateurs. Sans compter qu'en vous familiarisant avec leurs industries, en en rencontrant les acteurs, vous devenez du même coup de meilleurs traducteurs. Alors, n'ayez pas peur, sortez de chez vous et allez visiter un salon professionnel !