Après le devis, je vous propose aujourd'hui de discuter d'un autre document important pour votre entreprise de traduction : la facture. A priori, rien de très compliqué, il suffit d'envoyer un courrier, de demander à être payé et d'attendre que son compte en banque se remplisse. Malheureusement en réalité, tout n'est pas si simple... Votre facture peut se perdre, être mise en attente, voire être contestée, causant du même coup retards de paiement et fins de mois difficiles. Voici donc quelques conseils pour concevoir des factures claires, complètes et détaillées, afin de mettre toutes les chances de votre côté pour être payé dans les délais impartis.
Ça y est ça mord... Vous avez envoyé des dizaines de CV à travers le monde, fait appel à votre réseau social, amical et professionnel, épluché la presse économique et arpenté les salons professionnels, et vous avez enfin une piste, une vraie, une demande de devis... Et maintenant ? Idéalement, vous aurez anticipé ce moment et préparé un modèle de document, mais si vous êtes pris au dépourvu, pas de panique ! Il est encore temps de créer un devis efficace, à condition de respecter les conseils suivants.
Traducteurs débutants, étudiants ou en reconversion professionnelle, vous êtes nombreux à vous interroger sur l’avenir d’un métier millénaire qu’on dit condamné par les progrès de l’intelligence artificielle. Après avoir longtemps produit des résultats incompréhensibles, voire ridicules, la traduction automatique a fait des progrès fulgurants ces dernières années. Il est donc légitime de se demander jusqu’où elle ira et s’il est judicieux de se former et de créer son activité dans un secteur voué à disparaître.
Entre mythes et réalités, je vous propose de faire le point et de juger par vous-même de la viabilité de votre projet.
La microentreprise est un dispositif français permettant d’alléger au maximum les contraintes liées à la création et à la gestion d’une entreprise. Depuis son lancement il y a 10 ans, et malgré les critiques de certains professionnels qui ont du mal à aligner leurs tarifs sur ceux des microentrepreneurs facturant en franchise de TVA, il rencontre un franc succès.
Il faut dire que ce régime à la fois fiscal et social a bien des atouts, notamment pour les professionnels exerçant en libéral comme les traducteurs. La microentreprise est-elle la bonne solution pour vous ? Faisons le point sur ses avantages et ses inconvénients…
Les journées rallongent, les arbres sont en fleurs, les oiseaux chantent… vous l’avez deviné, voici venu le temps de la déclaration d’impôt sur le revenu ! Il ne vous reste plus que quelques jours pour vous y atteler, mais avant cela je vous propose de faire le point sur vos obligations en tant que professionnel pour ne rien oublier et, surtout, payer uniquement ce que vous devez.
« Trust but verify », la maxime de prédilection de Ronald Reagan pendant la guerre froide, s’applique tout particulièrement au monde de l’entreprise. Lorsque vous travaillez avec un client pour la première fois, il convient de déterminer à l’avance les modalités de votre relation et mieux vaut le faire par écrit, afin d’établir clairement les responsabilités de chacun et de régler plus facilement d’éventuels différents. Pour cela, rédigez dès à présent vos conditions générales de vente (CGV), ou de prestation de service (CGPS) si vous êtes prestataire, mettez-les à disposition de vos clients et prospects sur votre site web et mentionnez-les dans vos devis.
Vous ne savez pas par où commencer ou avez peur d’oublier une clause importante ? Lisez la suite de ce billet !
J’ai récemment collaboré avec le CI3M en vue de créer une offre de formation en entrepreneuriat destinée aux traducteurs professionnels souhaitant s’installer ou développer leur activité.
Déclinée en trois programmes, elle est :
Pas besoin de faire partie de la fameuse génération des digital natives pour savoir qu’il est indispensable de nos jours d’avoir une présence en ligne, d’autant plus si vous êtes un traducteur indépendant parmi des milliers, avec des clients potentiels aux quatre coins de la planète. Non seulement vos prospects s’attendent à ce que vous ayez un site web, mais il pourrait se révéler particulièrement utile pour développer votre activité.
Bon, ça, c’est pour la théorie, mais concrètement par où commencer ?
Tout comme l’ouverture des soldes et la galette des rois, c’est désormais un rituel du mois de janvier : le début de l'année marque l'entrée en vigueur de nouvelles règles et la revalorisation des seuils applicables aux entreprises françaises. Afin de vous éviter de perdre trop de temps à glaner les informations concernant notre activité, j’ai réuni dans ce billet celles qui intéressent les traducteurs et interprètes exerçant leur activité en tant qu'indépendants.
Il y a quelques semaines, j'ai répondu avec plaisir à l'invitation d'une de mes professeurs de l'ÉSIT qui m'avait conviée à un de ses cours afin que je partage mon expérience avec les étudiants de la promotion 2016. La plupart envisagent d'exercer en tant que traducteurs et interprètes indépendants dès leur sortie de l'école et étaient avides de conseils pratiques pour bien démarrer.
Voici les 10 recommandations que je leur ai faites :
Avant toute chose, je te prie de m'excuser très fidèle lecteur pour mon silence de ces derniers mois : j'ai été très occupée par un déménagement (encore !) et par un important projet réalisé en collaboration avec trois autres traducteurs. C'est d'ailleurs ce qui a inspiré
le sujet de ce billet...
Les traducteurs sont des individus intelligents, d'avides lecteurs, d'insatiables curieux, des chercheurs hors pair et des linguistes troisième dan, mais lorsqu'ils font le choix d'exercer leur métier en tant qu'indépendants il leur faut acquérir rapidement de nouvelles compétences pour créer et développer l'entreprise qui leur permettra de vivre de leurs multiples talents. Pour accélérer cet apprentissage et vous éviter de vous perdre sur Internet en quête d'une réponse à vos interrogations sur les subtilités de la stratégie de niche et de l'abattement forfaitaire, je vous propose ci-dessous une petite trousse à outils de l'entrepreneur, véritable couteau suisse du traducteur indépendant :
Après plusieurs mois d’absence, je reprends la plume (enfin le clavier) pour aborder une question qui m’est souvent posée : faut-il ou non obtenir un diplôme de traduction pour devenir traducteur ? Cela tombe bien, car je viens de passer mes derniers examens en vue d’obtenir le Master professionnel de traduction éditoriale, économique et technique de l’ESIT (d’où le silence radio). Sans prétendre avoir la réponse universelle, je vous propose quelques pistes de réflexion, afin de vous aider à décider si c’est la bonne solution, pour VOUS.
Vous avez peut-être remarqué que j’ai changé de tête sur Internet... Depuis le temps que j’en parlais et qu’on me faisait gentiment remarquer que je ne ressemblais pas à la photo de mon site web, j’ai finalement appelé ma bonne copine Élodie Valmary à la rescousse pour me tirer un nouveau portrait. Élodie est non seulement une talentueuse photographe, mais aussi une spécialiste des relations publiques. Entre deux poses j’en ai donc profité pour recueillir quelques conseils afin d’aider les indépendants que nous sommes à mieux maîtriser le pouvoir de l’image.
Tadaaa !!! Mesdames et messieurs, c'est avec beaucoup d'émotion que je vous présente le nouveau logo de Trëma Translations. Plus original et plus moderne, mais toujours aussi vert, j'espère qu'il vous plaît autant qu'à moi...
Mais pourquoi ce nouveau logo me direz-vous ? Et puis à quoi ça sert d'abord ? Et comment ça se fabrique ces petites bêtes là ? Autant de questions pertinentes auxquelles je vous propose de répondre dans ce billet...
Puisque certaines professions imposent d’être assuré pour les exercer (soignants, métiers du bâtiment, etc.), de nombreux traducteurs s’interrogent sur leurs propres obligations au moment de créer leur entreprise. Et bien sachez-le, vous n’êtes tenu de souscrire à aucun contrat d’assurance, mais pas besoin ne veut pas dire pas de besoin... Pour vous aider à prendre une décision en toute connaissance de cause, retenez cinq points importants.
« Heu pardon, excusez-moi de vous déranger, mais pourriez-vous me payer s’il-vous-plaît ? » Ça vous rappelle quelque chose ? C’est normal, la France ne brille pas par le respect des délais de paiement entre professionnels. Trop souvent les débiteurs repoussent insidieusement les échéances et dépassent largement les 60 jours légaux, sans se soucier de mettre à mal la gestion de trésorerie des petites entreprises qu’ils font travailler. À tel point que le gouvernement, et maintenant l’Union européenne, ont décidé de s’en mêler...
Ce billet, comme le régime de l'autoentreprise, a été mis à jour. Pour y accéder, visitez ce lien.
En France, la TVA, ou taxe sur la valeur ajoutée, est un impôt indirect sur la consommation payé par l'acheteur final d'un produit ou d'un service. Les entreprises ne la payent donc pas, mais sont chargées de la collecter pour le compte de l'État. En tant que traducteur indépendant, c'est à dire en tant qu'entreprise, vous devez donc la facturer à vos clients en plus du prix de vos services, puis la reverser au Trésor public, déduction faite des montants que vous aurez vous-même payés pour proposer vos services. C'est clair ?
A priori, rien de bien compliqué, mais vous allez voir que comme dans bien d'autres domaines, notre chère administration publique a le don de compliquer les choses, notamment pour la vente de services à l'étranger, qui concerne bien souvent les professionnels de la traduction. Voici donc quelques explications pour vous aider à mieux comprendre vos responsabilités en matière de TVA.
Notre série de l'été du traducteur se poursuit avec aujourd'hui un billet sur le développement des outils promotionnels qui vous permettront d'être identifié au premier coup d'œil et de mettre en avant une image de professionnel fiable. Puisque le mois d'août est souvent une période de moindre activité, autant en profiter pour faire le point sur ce que vous faites déjà et ce que vous pourriez faire pour promouvoir vos services. Avec un peu d'astuce et de créativité, vous n'aurez pas besoin de dépenser une fortune pour développer des outils efficaces.
Dans le premier épisode de cette série de billets destinée à vous inciter à profiter de l'été (ou de toute autre période creuse) pour vous organiser, nous avions parlé de logiciels et d'applications utiles. Aujourd'hui, nous découvrirons le monde merveilleux de la comptabilité d'entreprise (hum hum) et surtout le meilleur moyen de l'organiser pour ne plus y penser.
Déterminer le prix de ses prestations peut être difficile, voire angoissant. Pourtant la question se pose dès qu'un nouveau traducteur se lance dans le métier et doit être réexaminée régulièrement au fur et à mesure qu'il gagne en expérience et développe sa clientèle. Comment trouver l'équilibre entre demander trop ou pas assez ? En rationalisant la démarche. Voici quelques conseils pour éviter de donner un chiffre au hasard ou de suivre aveuglément ses collègues.
Mon dernier billet expliquait comment choisir un nom d'entreprise, aujourd'hui j'aimerais aller plus loin et vous proposer une discussion sur le thème de l'identité visuelle.
Contrairement à l'image, qui représente ce que perçoivent les individus auxquels elle s'adresse, l'identité est définie par l'entreprise elle-même. Les couleurs que vous choisissez, la typographie, les mots-clés ou le slogan que vous utilisez sont autant de moyens de communication avec vos clients et partenaires, qu'ils soient potentiels ou existants. Prenez donc le temps de réfléchir à votre message avant de concevoir une identité visuelle que vous utiliserez pour l'ensemble de vos communications afin de donner une image professionnelle et cohérente à votre entreprise.
Votre entreprise : vous l'avez rêvée, imaginée, créé, il vous reste à la nommer... Tâche ardue s'il en est. J'ai toujours trouvé que donner un nom était une action difficile. C'est un choix aux conséquences importantes, une décision avec laquelle il faudra vivre pendant longtemps. J'ai passé de longs mois à trouver les prénoms de mes enfants et presque autant à choisir celui de mon entreprise. Pourquoi Trëma d'ailleurs ? Parce que c'est un nom facile à prononcer dans mes deux langues de travail, parce que c'est une particularité de ma langue maternelle apparaissant sur mon prénom et enfin, parce que ce diacritique a toujours interloqué les anglophones (et donc suscité des questions sur la langue et la traduction... vous me suivez ?).
Comme je travaille surtout pour des clients directs que je trouve par le biais du bouche à oreille, mon curriculum vitae a besoin d'un sérieux dépoussiérage. Je me suis donc récemment mise
en quête d'information et de conseils pour le mettre à jour de façon claire et efficace. C'est ainsi que j'ai trouvé le document de Marta Stelmaszak : "Curriculum
vitae that works in the translation industry", disponible gratuitement sur son site web
wantwords.co.uk. Traductrice et interprète freelance, Marta a elle-même recruté de
nombreux traducteurs au cours de sa carrière, elle est donc bien placée pour nous donner des conseils sur ce qui fonctionne et ce qu'il faut absolument éviter en matière de CV. Avec son
autorisation, je vous présente un résumé de ses explications en français.
Lorsque j'ai commencé à envisager une reconversion professionnelle dans la traduction, j'ai cherché des sources d'information pour en savoir plus sur les réalités du métier. Au fil des mois et des années, j'ai ainsi eu l'occasion de lire des livres très utiles que je souhaite aujourd'hui vous présenter. Comme je lis beaucoup en anglais et que nos amis anglo-saxons ont publié plus d'ouvrages que nous sur le sujet, la plupart des titres présentés sont rédigés dans la langue de Shakespeare, mais leurs conseils s'appliquent en général à tous.