Après le devis, je vous propose aujourd'hui de discuter d'un autre document important pour votre entreprise de traduction : la facture. A priori, rien de très compliqué, il suffit d'envoyer un courrier, de demander à être payé et d'attendre que son compte en banque se remplisse. Malheureusement en réalité, tout n'est pas si simple... Votre facture peut se perdre, être mise en attente, voire être contestée, causant du même coup retards de paiement et fins de mois difficiles. Voici donc quelques conseils pour concevoir des factures claires, complètes et détaillées, afin de mettre toutes les chances de votre côté pour être payé dans les délais impartis.
Ça y est ça mord... Vous avez envoyé des dizaines de CV à travers le monde, fait appel à votre réseau social, amical et professionnel, épluché la presse économique et arpenté les salons professionnels, et vous avez enfin une piste, une vraie, une demande de devis... Et maintenant ? Idéalement, vous aurez anticipé ce moment et préparé un modèle de document, mais si vous êtes pris au dépourvu, pas de panique ! Il est encore temps de créer un devis efficace, à condition de respecter les conseils suivants.
Même si elle s’exerce le plus souvent de façon indépendante, la traduction est rarement une activité solitaire. Vous êtes, ou serez, sans doute amenés à collaborer avec d’autres professionnels pour répondre à un appel d’offres, gérer un gros projet, compléter vos services, relire ou faire relire votre travail, etc., mais comment faire si votre entreprise individuelle est une microentreprise dont la gestion simplifiée limite la flexibilité ?
Voici quelques pistes pour organiser la sous-traitance dans le cadre d’une microentreprise.
Traducteurs débutants, étudiants ou en reconversion professionnelle, vous êtes nombreux à vous interroger sur l’avenir d’un métier millénaire qu’on dit condamné par les progrès de l’intelligence artificielle. Après avoir longtemps produit des résultats incompréhensibles, voire ridicules, la traduction automatique a fait des progrès fulgurants ces dernières années. Il est donc légitime de se demander jusqu’où elle ira et s’il est judicieux de se former et de créer son activité dans un secteur voué à disparaître.
Entre mythes et réalités, je vous propose de faire le point et de juger par vous-même de la viabilité de votre projet.
La microentreprise est un dispositif français permettant d’alléger au maximum les contraintes liées à la création et à la gestion d’une entreprise. Depuis son lancement il y a 10 ans, et malgré les critiques de certains professionnels qui ont du mal à aligner leurs tarifs sur ceux des microentrepreneurs facturant en franchise de TVA, il rencontre un franc succès.
Il faut dire que ce régime à la fois fiscal et social a bien des atouts, notamment pour les professionnels exerçant en libéral comme les traducteurs. La microentreprise est-elle la bonne solution pour vous ? Faisons le point sur ses avantages et ses inconvénients…
Aaaahhh, les joies de l’indépendance… Travailler de chez soi ou d’une plage ensoleillée, sans autre contrainte que de se connecter à Internet et de recharger son portable ! De nombreux blogs vantent les avantages du nomadisme professionnel et leurs auteurs vous expliquent comment maintenir le lien avec vos clients tout en parcourant le monde. Mais ils oublient un petit détail… Le professionnel indépendant est souvent parent d’enfants en congé 16 semaines par an (encore plus en cette année marquée par le confinement). Que faire donc de ces chères petites têtes blondes lorsqu’ils sont en vacances et que vous ne l’êtes pas ?
Les journées rallongent, les arbres sont en fleurs, les oiseaux chantent… vous l’avez deviné, voici venu le temps de la déclaration d’impôt sur le revenu ! Il ne vous reste plus que quelques jours pour vous y atteler, mais avant cela je vous propose de faire le point sur vos obligations en tant que professionnel pour ne rien oublier et, surtout, payer uniquement ce que vous devez.
« Trust but verify », la maxime de prédilection de Ronald Reagan pendant la guerre froide, s’applique tout particulièrement au monde de l’entreprise. Lorsque vous travaillez avec un client pour la première fois, il convient de déterminer à l’avance les modalités de votre relation et mieux vaut le faire par écrit, afin d’établir clairement les responsabilités de chacun et de régler plus facilement d’éventuels différents. Pour cela, rédigez dès à présent vos conditions générales de vente (CGV), ou de prestation de service (CGPS) si vous êtes prestataire, mettez-les à disposition de vos clients et prospects sur votre site web et mentionnez-les dans vos devis.
Vous ne savez pas par où commencer ou avez peur d’oublier une clause importante ? Lisez la suite de ce billet !
Comme nous tous, vous êtes confiné à la maison pour donner une chance aux hôpitaux du pays d’affronter la menace du COVID-19, mais contrairement aux traducteurs qui besognent chaque jour devant leur ordinateur, vous n’avez pas l’habitude de travailler seul chez vous…
Pas de panique ! Pour vous aider à affronter ces moments difficiles, voire à tirer parti de la crise, je me propose de vous livrer quelques astuces de pro.
J’ai récemment collaboré avec le CI3M en vue de créer une offre de formation en entrepreneuriat destinée aux traducteurs professionnels souhaitant s’installer ou développer leur activité.
Déclinée en trois programmes, elle est :
Pour la deuxième fois sur ce blogue, je partage avec vous un billet écrit par une collègue : Dr Eunice Sanya Pellini (Eunice Translates). Chercheuse et traductrice en sciences sociales du français vers l’anglais, elle partage son expérience et nous donne de précieux conseils pour nous aider à cibler des clients directs.
Pas besoin de faire partie de la fameuse génération des digital natives pour savoir qu’il est indispensable de nos jours d’avoir une présence en ligne, d’autant plus si vous êtes un traducteur indépendant parmi des milliers, avec des clients potentiels aux quatre coins de la planète. Non seulement vos prospects s’attendent à ce que vous ayez un site web, mais il pourrait se révéler particulièrement utile pour développer votre activité.
Bon, ça, c’est pour la théorie, mais concrètement par où commencer ?
Vous avez récemment créé une entreprise et commencez à travailler régulièrement en tant que traducteur indépendant. La vie est belle : vos clients vous apprécient et vous récoltez enfin le fruit de vos efforts, bref, tout va bien, jusqu’à ce que vous attiriez l’attention des escrocs qui profitent de la numérisation et de la globalisation des services pour faire les poches aux traducteurs et autres travailleurs indépendants présents sur Internet. Pour mieux les démasquer et vous éviter de perdre du temps (ou pire de l’argent !) en tombant dans leurs filets, plus ou moins grossièrement tissés, je vous présente ici les tactiques qu’ils emploient communément et les mesures de bon sens à adopter pour vous protéger.
Tout comme l’ouverture des soldes et la galette des rois, c’est désormais un rituel du mois de janvier : le début de l'année marque l'entrée en vigueur de nouvelles règles et la revalorisation des seuils applicables aux entreprises françaises. Afin de vous éviter de perdre trop de temps à glaner les informations concernant notre activité, j’ai réuni dans ce billet celles qui intéressent les traducteurs et interprètes exerçant leur activité en tant qu'indépendants.
Une fois n’est pas coutume, je publie un billet très bref pour vous informer du récent lancement d’un outil de gestion, conçu par des traducteurs indépendants pour des traducteurs indépendants.
Ce logiciel, baptisé LSP.expert, vous permet de suivre vos projets de près grâce à un tableau de bord présentant votre liste de tâches (dates butoirs, statut, temps consacré à chacune, donneur d’ordre et instructions à respecter), de créer des factures (avec différents tarifs et dans différentes devises), de gérer vos relations clients et d’avoir l’œil sur votre chiffre d’affaires.
Il y a quelques semaines, j'ai répondu avec plaisir à l'invitation d'une de mes professeurs de l'ÉSIT qui m'avait conviée à un de ses cours afin que je partage mon expérience avec les étudiants de la promotion 2016. La plupart envisagent d'exercer en tant que traducteurs et interprètes indépendants dès leur sortie de l'école et étaient avides de conseils pratiques pour bien démarrer.
Voici les 10 recommandations que je leur ai faites :
Il y a trois ans, je publiais ma lettre ouverte au père Noël des traducteurs (PNT pour les intimes) en lui demandant de m'offrir un correcteur en anglais aussi performant qu'Antidote en français. Et bien, mes amis, ne doutez plus de l'existence de cet être merveilleux, car il m'a exaucée ! Par l'entremise d'un de ses lutins, employé de la société MySoft qui commercialise Antidote en France, il m'a permis de tester la nouvelle version de cet outil qui intègre désormais un module optionnel en anglais. Séduite par ses atouts, je vous propose de les découvrir juste à temps pour que vous puissiez rajouter une ligne à votre lettre au PNT.
Il y a une dizaine de jours s'est déroulée la 56e convention de l'American Translators Association, un évènement qui réunit chaque année dans une grande ville des États-Unis des milliers de traducteurs et d'interprètes venus du monde entier se rencontrer et partager des idées. Malgré mon ardent désir d'y participer, j'ai encore manqué ce grand rendez-vous et dû me contenter de l'alléchante vidéo résumant en quelques minutes l'essentiel de la rencontre. « Mais à quoi peut bien servir un tel évènement ? » me direz-vous. C'est loin, ça coûte cher et on n’y croise aucun client : pourquoi diantre faudrait-il se donner la peine de « réseauter » avec ses concurrents ? Et bien, pour de multiples et cruciales raisons que je vous propose de découvrir dans ce billet...
Avant toute chose, je te prie de m'excuser très fidèle lecteur pour mon silence de ces derniers mois : j'ai été très occupée par un déménagement (encore !) et par un important projet réalisé en collaboration avec trois autres traducteurs. C'est d'ailleurs ce qui a inspiré
le sujet de ce billet...
Chris Durban n'aime pas les gourous, pourtant elle est un maître à penser pour de nombreux traducteurs (moi comprise) qu'elle inspire par son discours franc et optimiste. Pour elle, point de fatalisme : les bons clients (passionnés, coopératifs et bons payeurs) existent et les contrats rémunérateurs ne sont pas un mythe : il suffit de bien s'y prendre pour les trouver.
En ce début de festif mois de décembre, je vous propose une liste d'idées de cadeaux à offrir aux traducteurs de votre entourage (ou à vous même). Pas des cadeaux sérieux comme des livres pour bien gérér une entreprise de traduction, des formations pratiques et des applications utiles que j'ai déjà évoqués dans d'autres billets, mais des trucs pour prendre soin d'eux et des babioles en tout genre pour décorer leur bureau et afficher leur fierté d'appartenir à cette communauté d'amoureux de la langue et d'obsédés de l'adaptation culturelle.
Les traducteurs sont des individus intelligents, d'avides lecteurs, d'insatiables curieux, des chercheurs hors pair et des linguistes troisième dan, mais lorsqu'ils font le choix d'exercer leur métier en tant qu'indépendants il leur faut acquérir rapidement de nouvelles compétences pour créer et développer l'entreprise qui leur permettra de vivre de leurs multiples talents. Pour accélérer cet apprentissage et vous éviter de vous perdre sur Internet en quête d'une réponse à vos interrogations sur les subtilités de la stratégie de niche et de l'abattement forfaitaire, je vous propose ci-dessous une petite trousse à outils de l'entrepreneur, véritable couteau suisse du traducteur indépendant :
Trop jeune pour y penser ? Détrompez-vous ! Le vieillissement des très nombreux baby-boomers met en péril le système de retraite par répartition dans la plupart des pays occidentaux. Contrairement à ce que voudraient nous faire croire nos politiciens (souvent plus âgés que nous), la France n'échappera pas à la flambée des cotisations et au déficit, voire à la faillite, des caisses de retraite. Sachez en outre que vos maigres cotisations de professionnels libéraux sont déjà bien loin de vous garantir une retraite dorée. Comme la plupart des chefs d'entreprise, vous devrez donc économiser si vous souhaitez arrêter de travailler avant votre mort, autant donc regarder dès aujourd'hui la situation en face et prendre les mesures nécessaires...
Après plusieurs mois d’absence, je reprends la plume (enfin le clavier) pour aborder une question qui m’est souvent posée : faut-il ou non obtenir un diplôme de traduction pour devenir traducteur ? Cela tombe bien, car je viens de passer mes derniers examens en vue d’obtenir le Master professionnel de traduction éditoriale, économique et technique de l’ESIT (d’où le silence radio). Sans prétendre avoir la réponse universelle, je vous propose quelques pistes de réflexion, afin de vous aider à décider si c’est la bonne solution, pour VOUS.
Tout comme l’ouverture des soldes, c’est désormais un rituel : chaque début d’année s’accompagne de son lot de nouvelles règles et de revalorisations de plafonds, largement diffusées et commentées dans la presse.
Pour vous éviter de perdre trop de temps à glaner les informations concernant votre activité, j’ai réuni dans ce billet celles qui s’adressent aux traducteurs.
Vous avez peut-être remarqué que j’ai changé de tête sur Internet... Depuis le temps que j’en parlais et qu’on me faisait gentiment remarquer que je ne ressemblais pas à la photo de mon site web, j’ai finalement appelé ma bonne copine Élodie Valmary à la rescousse pour me tirer un nouveau portrait. Élodie est non seulement une talentueuse photographe, mais aussi une spécialiste des relations publiques. Entre deux poses j’en ai donc profité pour recueillir quelques conseils afin d’aider les indépendants que nous sommes à mieux maîtriser le pouvoir de l’image.
Le traducteur est un être cultivé. Curieux par nature, il lit beaucoup afin d'acquérir une maîtrise suffisante de la terminologie de ses domaines de spécialité pour produire des textes à la hauteur du niveau de connaissance de ceux qui les ont rédigés. Dans cette optique, il effectue des heures de recherches, rencontre des spécialistes, visite des salons et s'abonne a des magazines au tirage extrêmement limité. Souvent aussi, il suit des formations pour parfaire encore et toujours la qualité de ses traductions, mais comme malheureusement, la plupart des traducteurs ne sont pas millionnaires, il faut bien trouver des combines pour s'instruire sans casser sa tirelire...
Tadaaa !!! Mesdames et messieurs, c'est avec beaucoup d'émotion que je vous présente le nouveau logo de Trëma Translations. Plus original et plus moderne, mais toujours aussi vert, j'espère qu'il vous plaît autant qu'à moi...
Mais pourquoi ce nouveau logo me direz-vous ? Et puis à quoi ça sert d'abord ? Et comment ça se fabrique ces petites bêtes là ? Autant de questions pertinentes auxquelles je vous propose de répondre dans ce billet...
Mise à jour du 20/11/2014 :
Comme on dit, il n'y a que les imbéciles que ne changent pas d'avis ! Plusieurs lecteurs ont partagé ici leur mauvaise opinion de Sellsy et je suis moi-même déçue par ses augmentations
de prix répétées et non justifiées par l'amélioration de ses services. Je compte donc prochainement changer de service de facturation (merci de partager vos coups de cœur) et publier un billet
pour résumer le fruit de mes recherches. À suivre donc. En attendant, je vous laisse lire cet article qui, s'il n'apporte finalement pas de solution miracle, a le mérite de poser certaines
questions.
Vous détestez sans doute cela... un appel, une petite question l’air de rien (« c’est votre meilleur tarif ? ») et le gong retentit : en piste pour un round de négociation commerciale ! Difficile d’y échapper lorsqu’on exerce en tant que traducteur indépendant : il faut bien négocier pour vivre et de bons contrats vous rendent la vie bien plus douce. Vous avez beau en être parfaitement conscient, rien y fait, à chaque fois vous vous sentez tout petit : vous le traducteur amoureux du travail bien fait contre ce gros méchant client qui veut absolument vous faire baisser vos prix... Stop ! Arrêtons tout de suite l’autoflagellation : il est temps de réagir et de découvrir que la négociation est un savoir-faire technique à maîtriser et non un don que vos fées-marraines auraient oublié de vous accorder. Une fois que vous aurez compris comment ça marche et testé quelques bonnes pratiques, vous pourriez même trouver l’expérience divertissante (si si, je vous jure !).
Puisque certaines professions imposent d’être assuré pour les exercer (soignants, métiers du bâtiment, etc.), de nombreux traducteurs s’interrogent sur leurs propres obligations au moment de créer leur entreprise. Et bien sachez-le, vous n’êtes tenu de souscrire à aucun contrat d’assurance, mais pas besoin ne veut pas dire pas de besoin... Pour vous aider à prendre une décision en toute connaissance de cause, retenez cinq points importants.
« Heu pardon, excusez-moi de vous déranger, mais pourriez-vous me payer s’il-vous-plaît ? » Ça vous rappelle quelque chose ? C’est normal, la France ne brille pas par le respect des délais de paiement entre professionnels. Trop souvent les débiteurs repoussent insidieusement les échéances et dépassent largement les 60 jours légaux, sans se soucier de mettre à mal la gestion de trésorerie des petites entreprises qu’ils font travailler. À tel point que le gouvernement, et maintenant l’Union européenne, ont décidé de s’en mêler...
Bonne année amis traducteurs !
J'espère que 2012 vous a apporté bonheur et succès professionnel et je vous souhaite plein de belles choses pour l'année à venir.
En ce premier jour de 2013, voici un petit rappel des nouvelles règlementations entrant en vigueur cette année.
C'est passé vite non ?
Je ne sais pas si cela relève d'une perception individuelle de l'espace spatio-temporel, mais je trouve en ce 22 décembre (lendemain de fin du monde) que l'année 2012 a duré une fraction de seconde. J'ai fait beaucoup de choses : déménagé, écrit, traduit, repris des études (une fois de plus !), voyagé, échangé, rencontré de nouveaux clients et d'estimés collègues... Bref, l'année a été bien remplie, mais la liste des choses à faire reste longue. Comme on est en période de listes, je me suis dit que je pourrais demander au père Noël un coup de pouce pour rayer quelques-uns de mes To Dos...
Ce billet, comme le régime de l'autoentreprise, a été mis à jour. Pour y accéder, visitez ce lien.
En France, la TVA, ou taxe sur la valeur ajoutée, est un impôt indirect sur la consommation payé par l'acheteur final d'un produit ou d'un service. Les entreprises ne la payent donc pas, mais sont chargées de la collecter pour le compte de l'État. En tant que traducteur indépendant, c'est à dire en tant qu'entreprise, vous devez donc la facturer à vos clients en plus du prix de vos services, puis la reverser au Trésor public, déduction faite des montants que vous aurez vous-même payés pour proposer vos services. C'est clair ?
A priori, rien de bien compliqué, mais vous allez voir que comme dans bien d'autres domaines, notre chère administration publique a le don de compliquer les choses, notamment pour la vente de services à l'étranger, qui concerne bien souvent les professionnels de la traduction. Voici donc quelques explications pour vous aider à mieux comprendre vos responsabilités en matière de TVA.
Les vacances scolaires s'achèvent et avec elles prend fin la série de l'été du traducteur. Pour clore cette série de billets proposant diverses façons de tirer parti de périodes creuses pour améliorer la productivité de votre entreprise de traduction, je vous propose d'aborder un sujet capital : prendre soin de vous pour prendre soin de votre activité. C'est un aspect souvent négligé de la gestion d'entreprise et pourtant essentiel pour en assurer la survie et le développement. Alors, n'hésitez plus, prenez des vacances ! Après tout, la période estivale est pour beaucoup une période de congé, alors pourquoi ne pas en profiter pour rappeler leur importance et vous mettre une fois pour toutes sur votre liste de priorités ?
Pour poursuivre notre série de l'été du traducteur, nous allons nous concentrer aujourd'hui sur la recherche de clients. Une activité qui devrait être réalisée régulièrement, mais qui en réalité est souvent remise aux calendes grecques lorsque vous avez un portefeuille de clients suffisant pour vous occuper à plein temps. Comme l’été est une période de vacances pour beaucoup, vous connaissez sans doute un ralentissement de votre activité. C'est donc le moment de partir en quête de nouveaux clients à démarcher tout de suite ou à partir de la rentrée.
Notre série de l'été du traducteur se poursuit avec aujourd'hui un billet sur le développement des outils promotionnels qui vous permettront d'être identifié au premier coup d'œil et de mettre en avant une image de professionnel fiable. Puisque le mois d'août est souvent une période de moindre activité, autant en profiter pour faire le point sur ce que vous faites déjà et ce que vous pourriez faire pour promouvoir vos services. Avec un peu d'astuce et de créativité, vous n'aurez pas besoin de dépenser une fortune pour développer des outils efficaces.
Après l'informatique et la comptabilité, voici la suite d'une série de billets visant à vous inciter à profiter de l'été (ou de tout autre période creuse) pour prendre les bonnes résolutions et mettre en oeuvre les pratiques qui vous permettront de repartir du bon pied dès la reprise de votre niveau normal d'activité.
Maintenant que vous maîtrisez la technologie et les règles de base d'une bonne gestion comptable, je vous propose d'approfondir votre connaissance de votre (vos) langue(s) source(s).
Dans le premier épisode de cette série de billets destinée à vous inciter à profiter de l'été (ou de toute autre période creuse) pour vous organiser, nous avions parlé de logiciels et d'applications utiles. Aujourd'hui, nous découvrirons le monde merveilleux de la comptabilité d'entreprise (hum hum) et surtout le meilleur moyen de l'organiser pour ne plus y penser.
Bizarrement, je ne prends aucune bonne résolution en janvier… Pour moi, la période la plus propice au renouveau de ma petite personne et de mon activité est la saison estivale. Obligée de ralentir parce que mes clients et mes enfants sont en vacances, je prends enfin le temps d’effectuer les démarches rébarbatives, de m’initier aux outils qui me simplifieront la vie et mettre en œuvre de nouvelles pratiques. Ces temps de pause (voulus ou forcés) sont essentiels pour assurer le développement d’une entreprise, alors, vous aussi, profitez de l’été pour repartir du bon pied ! Comme vous êtes une bande de petits chanceux, je vous propose une série de six billets pour vous donner quelques pistes :
Je suis très occupée en ce moment. Par mon travail, ce qui est toujours une bonne nouvelle, mais aussi parce que je déménage à la fin du mois. Ce déménagement et son cortège d'inévitables formalités ont inspiré le thème de ce billet. Quel rapport entre un traducteur et un déménageur me direz-vous ? L'un se sert de ses muscles pour exercer son métier, l'autre de ses neurones (oui je sais c'est très simpliste, mais bon), donc il existe a priori peu de points communs entre ces deux activités, et pourtant...
Le déménageur, comme le traducteur, a affaire à des clients qui lui confient ce qu'ils ont de plus précieux (leurs possessions / leurs mots) et ne peuvent compter que sur son seul professionnalisme pour en assurer le transfert sans encombre. Le déménageur comme le traducteur est tributaire de son client pour assurer le maintien de sa réputation, le meilleur moyen de pérenniser son activité. Pour l'un comme pour l'autre, tout se joue donc sur la qualité du service (et non sur le tarif quoi qu'en pensent la plupart des professionnels concernés).
Très utiles pour améliorer votre productivité lorsque vous traduisez des textes avec de nombreuses répétitions, les outils de TAO (traduction assistée par ordinateur) peuvent devenir l'enjeu de négociations serrées entre un traducteur et son client lorsqu'il s'agit de déterminer à qui appartient la précieuse mémoire de traduction constituée lors d'un projet. La question, qui paraît simple de prime abord, fait l'objet de nombreux débats au sein de l'industrie langagière et de la communauté juridique. Faisons donc le point sur cet épineux sujet...
Déterminer le prix de ses prestations peut être difficile, voire angoissant. Pourtant la question se pose dès qu'un nouveau traducteur se lance dans le métier et doit être réexaminée régulièrement au fur et à mesure qu'il gagne en expérience et développe sa clientèle. Comment trouver l'équilibre entre demander trop ou pas assez ? En rationalisant la démarche. Voici quelques conseils pour éviter de donner un chiffre au hasard ou de suivre aveuglément ses collègues.
Aujourd'hui je vous propose un article rédigé par Laura Pedeau, spécialiste du marketing et la communication 2.0 travaillant au sein de l’agence de traduction TranslateMedia. Laura nous explique en quoi la formation continue peut contribuer au succès des traducteurs et comment l'intégrer à la pratique quotidienne de notre métier.
« À quoi peut donc bien servir Twitter à part inonder la boîte mail de ses contacts de phrases codées et d'informations plus ou moins (in)utiles ? ». « Je passe suffisamment de temps à faire autre chose que de la traduction, pas besoin de Twitter ! ». Oui, oui, chers lecteurs, j'ai bien prononcé ses paroles... en 2012 ! J'ai longtemps hésité, mais encouragée par des collègues très actives sur les réseaux sociaux, je me suis finalement lancée : j'ai créé un compte sur Twitter (@trematweet).
Comme quoi, il ne faut jamais dire jamais...
Mon dernier billet expliquait comment choisir un nom d'entreprise, aujourd'hui j'aimerais aller plus loin et vous proposer une discussion sur le thème de l'identité visuelle.
Contrairement à l'image, qui représente ce que perçoivent les individus auxquels elle s'adresse, l'identité est définie par l'entreprise elle-même. Les couleurs que vous choisissez, la typographie, les mots-clés ou le slogan que vous utilisez sont autant de moyens de communication avec vos clients et partenaires, qu'ils soient potentiels ou existants. Prenez donc le temps de réfléchir à votre message avant de concevoir une identité visuelle que vous utiliserez pour l'ensemble de vos communications afin de donner une image professionnelle et cohérente à votre entreprise.
Votre entreprise : vous l'avez rêvée, imaginée, créé, il vous reste à la nommer... Tâche ardue s'il en est. J'ai toujours trouvé que donner un nom était une action difficile. C'est un choix aux conséquences importantes, une décision avec laquelle il faudra vivre pendant longtemps. J'ai passé de longs mois à trouver les prénoms de mes enfants et presque autant à choisir celui de mon entreprise. Pourquoi Trëma d'ailleurs ? Parce que c'est un nom facile à prononcer dans mes deux langues de travail, parce que c'est une particularité de ma langue maternelle apparaissant sur mon prénom et enfin, parce que ce diacritique a toujours interloqué les anglophones (et donc suscité des questions sur la langue et la traduction... vous me suivez ?).
Comme je travaille surtout pour des clients directs que je trouve par le biais du bouche à oreille, mon curriculum vitae a besoin d'un sérieux dépoussiérage. Je me suis donc récemment mise
en quête d'information et de conseils pour le mettre à jour de façon claire et efficace. C'est ainsi que j'ai trouvé le document de Marta Stelmaszak : "Curriculum
vitae that works in the translation industry", disponible gratuitement sur son site web
wantwords.co.uk. Traductrice et interprète freelance, Marta a elle-même recruté de
nombreux traducteurs au cours de sa carrière, elle est donc bien placée pour nous donner des conseils sur ce qui fonctionne et ce qu'il faut absolument éviter en matière de CV. Avec son
autorisation, je vous présente un résumé de ses explications en français.
La traduction est une discipline intellectuelle exigeant de faire appel à de vastes connaissances et à une grande capacité de concentration. Cependant à trop rester enfermés dans nos bureaux (mon mari appelle le mien ma "caverne"), nous dilapidons notre bien le plus précieux, notre santé. Carencés en vitamine D, le dos vouté et les yeux rougis, nous oublions que toute notre entreprise repose sur notre petite personne.
Arrêtons de culpabiliser ! Il est temps de prendre (enfin) soin de nous afin d'assurer la croissance de notre activité.
Pourquoi les traducteurs ont-ils si peur de se retrouver face à des clients directs ? Ils sont pourtant la source des contrats les plus rémunérateurs. Sans compter qu'en vous familiarisant avec leurs industries, en en rencontrant les acteurs, vous devenez du même coup de meilleurs traducteurs. Alors, n'ayez pas peur, sortez de chez vous et allez visiter un salon professionnel !
Les traducteurs font partie d'une catégorie à part... Je ne parle pas de notre obsession langagière immodérée, mais du fait que malgré leur taille modeste, nos entreprises sont pour la plupart exposées au même risque que les multinationales : le risque de change. En acceptant le paiement de clients étrangers ou en réglant nos fournisseurs basés dans un autre pays, nous sommes souvent amenés à effectuer des opérations bancaires en devises étrangères, et comme les monnaies fluctuent, nous sommes invariablement confrontés à la hausse ou à la baisse du montant de nos factures.
La question posée est donc la suivante : comment gérer ce risque et éviter d'amputer notre chiffre d'affaires de frais bancaires et de commissions de change trop élevés ?
Lorsque j'ai commencé à envisager une reconversion professionnelle dans la traduction, j'ai cherché des sources d'information pour en savoir plus sur les réalités du métier. Au fil des mois et des années, j'ai ainsi eu l'occasion de lire des livres très utiles que je souhaite aujourd'hui vous présenter. Comme je lis beaucoup en anglais et que nos amis anglo-saxons ont publié plus d'ouvrages que nous sur le sujet, la plupart des titres présentés sont rédigés dans la langue de Shakespeare, mais leurs conseils s'appliquent en général à tous.