nouveaux traducteurs : 10 conseils pour bien démarrer

 

 

Il y a quelques semaines, j'ai répondu avec plaisir à l'invitation d'une de mes professeurs de l'ÉSIT qui m'avait conviée à un de ses cours afin que je partage mon expérience avec les étudiants de la promotion 2016. La plupart envisagent d'exercer en tant que traducteurs et interprètes indépendants dès leur sortie de l'école et étaient avides de conseils pratiques pour bien démarrer.

Voici les 10 recommandations que je leur ai faites :

 

 

 

1. Préparez votre lancement

Avant de vous lancer tête baissée dans la création d'une entreprise, prenez le temps de réfléchir à ce que représente cet important choix de vie. Être indépendant offre une très grande liberté et, en général, une meilleure rémunération que l'emploi de traducteur salarié (sauf si vous êtes recruté par une organisation internationale, mais c'est un cas à part). Vous bénéficierez également d'une expérience plus variée qui vous permettra de choisir véritablement votre domaine de spécialisation. Toutefois, ces avantages ne doivent pas masquer un certain nombre de contraintes : en tant que créateur et gestionnaire d'une entreprise, vous aurez à réaliser de nombreuses tâches qui ne sont pas directement liées à votre domaine d'étude (prospecter, facturer, établir et maintenir une comptabilité, gérer vos relations clients, etc.). Êtes-vous prêt à y consacrer une part importante de votre temps ? Certains d'entre vous pourraient se sentir isolés en travaillant seuls à la maison. Sans compter que vos revenus seront, au moins dans un premier temps, aléatoires, ce qui peut susciter un stress important en période creuse. Bref, regardez la réalité en face, au besoin en demandant à des traducteurs expérimentés de vous décrire leur quotidien sans fard, afin d'éviter toute désillusion.

 

Une fois convaincu que la vie de freelance est faite pour vous, effectuez une petite étude de marché pour identifier les différents types de clients, les domaines de spécialisation porteurs, les revenus que vous pouvez espérer, etc. Les associations professionnelles sont de précieuses alliées à ce stade pour vous donner l'occasion de rencontrer des collègues en exercice et pour les rapports qu'elles publient régulièrement sur l'état de la profession. En plus du marché, étudiez également l'environnement juridique (formes d'entreprises, obligations légales, aides à la création, etc.) pour être à même de prendre les bonnes décisions au regard de votre situation.

 

Avant même de commencer à démarcher des clients potentiels, soignez votre présentation : rédigez un CV et créez des profils sur les réseaux sociaux professionnels (LinkedIn, Twitter, Facebook, Viadeo...), car vos prospects ne manqueront pas de vous « googliser » pour savoir à qui ils ont affaire. Dans même, si vous ne disposez pas dans un premier temps d'un site web professionnel, assurez-vous au moins d'avoir une adresse e-mail dédiée (nanou94@yahoo.com ou barbaraetlucas@gmail.com nuisent à votre crédibilité professionnelle) et une signature automatique précisant vos langues de travail et redirigeant vos contacts vers des pages leur permettant de se renseigner sur vous. Enfin, faites imprimer des cartes de visite que vous aurez toujours sur vous, car on ne sait jamais quand on pourrait rencontrer une personne à la recherche d'un traducteur !

 

2. Fixez votre tarif avant de prospecter

Pour éviter d'être prix au dépourvu quand vos efforts de prospection vous placeront enfin en position de négocier avec un client potentiel, réfléchissez dès maintenant au tarif que vous demanderez. L'étude de marché que vous aurez réalisée (voir conseil n° 1) vous aidera dans cette démarche qui doit s'appuyer à la fois sur ce qui se pratique dans la réalité (consultez les tarifs moyens par combinaison de langue présentés dans l'étude tarifaire de la SFT) et vos propres besoins (attention, comme je vous l'ai déjà expliqué votre temps ne sera pas uniquement consacré à la traduction, donc toute heure travaillée n'est pas forcément rémunérée).

 

Quoi qu'il en soit, NE BRADEZ PAS VOS SERVICES EN ESPÉRANT TROUVER DES CLIENTS ! Être un peu plus cher est paradoxalement plus vendeur pour des clients en quête de qualité (les meilleurs). Sans compter que si vous pratiquez des tarifs trop bas, vous passerez tout votre temps à traduire pour gagner peu, sans pouvoir consacrer le temps nécessaire à la recherche de contrats plus rémunérateurs.

 

3. Trouvez des clients

Sachez que si vous avez du mal à trouver des clients, ces derniers ont autant de difficultés à trouver des traducteurs. Acquérir une plus grande visibilité doit donc être votre priorité. Pour cela, ne négligez aucune piste : informez la Terre entière (votre grand-mère, la boulangère, votre banquier, vos copines de yoga, etc.) que vous êtes traducteur. Vous aurez certainement droit aux questions habituelles : « vous traduisez des livres ? Combien de langues parlez-vous ?… » et aux réflexions légèrement apitoyées : « cela doit être dur, non, d'être seul à la maison toute la journée ? », mais en informant patiemment vos auditeurs vous saisirez l'opportunité de vous faire l'ambassadeur de notre beau métier et, surtout, de devenir LE traducteur professionnel du carnet d'adresses de tous ces braves gens prêts à transmettre généreusement (et gratuitement) vos coordonnées dès qu'ils entendront parler d'un besoin de traduction.

 

Le réseautage est un autre élément essentiel de votre stratégie de prospection  : maintenez des liens avec vos anciens collègues et employeurs et tenez-les informés de l'évolution de votre carrière, devenez membre d'une, ou plusieurs, associations professionnelles, notamment de votre association d'anciens élèves, afin de vous appuyer sur leurs réseaux. Contrairement à ce que pensent certains, les autres traducteurs ne sont pas vos concurrents, mais des partenaires potentiels. S'ils vous connaissent, ils pourront éventuellement faire appel à vous pour décrocher un gros contrat ou vous proposer de sous-traiter une partie de leur activité lorsqu'ils seront débordés. Alors, sortez de chez vous et allez à leur rencontre !

 

Méfiez-vous des plateformes de mise en relation, type Upwork (née de la fusion de oDesk et elance), Freelancer, Trouve-moi un freelance, etc. Ces sites proposent de mettre en relation des entreprises avec des travailleurs indépendants, mais lorsque les offres de projet sont affichées, ils fonctionnent en fait comme des enchères inversées organisant une course aux tarifs les plus bas.

 

Enfin, quel que soit votre état de famine, n'acceptez JAMAIS un contrat sans vous renseigner préalablement sur votre client potentiel. Entre les déplorables pratiques de certaines agences et les très nombreuses arnaques aux traducteurs sur Internet, les écueils sont nombreux. ne vous réjouissez pas trop vite, prêt à accepter n'importe quoi pour décrocher un contrat : commencez par rechercher une partie du texte à traduire sur Google (les arnaqueurs ne sont pas créatifs et envoient souvent le même texte des milliers de fois dans l'espoir de duper les traducteurs indépendants) et consultez les avis de vos pairs sur Payment Practices, le Blue Board de ProZ, etc. Je reviendrai sur ce vaste sujet dans un prochain billet, promis !

 

4. donnez-vous du temps

Tous les traducteurs qui sont passés par là avant vous vous le diront : se constituer une clientèle prend environ un an. Patience est donc le maître-mot, mais prévoir une petite somme pour survivre en attendant ne fait pas de mal ! Ne vous découragez pas. Vos efforts finiront par payer, probablement au moment où vous vous y attendrez le moins. Un de mes tout premiers clients directs m'a été adressé par une amie française installée à Londres qui avait été sollicitée à la sortie de l'école par une maman, directrice marketing d'une PME, pour traduire le site web de sa société (avis aux clients potentiels : cette histoire aurait pu mal tourner si mon amie n'avait pas une « vraie » traductrice dans son carnet d'adresses !)

 

5. Commencez par les agences

Pour décrocher plus rapidement vos premiers contrats, frappez aux portes des agences de traduction. Ces intermédiaires ont le mérite de vous faciliter la recherche de clients, ce qui a un coût bien sûr (vos prestations seront généralement moins bien rémunérées que si vous facturiez directement un client), mais offre une expérience très formatrice. En effet, les agences sont en mesure de vous fournir des missions variées et, à condition de bien les choisir, contribueront à accroître votre rigueur par la révision attentive de votre travail.

 

Pour identifier les meilleures, fiez-vous une fois encore à vos collègues (certains forums comme ProZ ou le Translator's Cafe compilent les commentaires de traducteurs) et exercez votre bon sens pour ne pas faire les frais de pratiques douteuses. Par exemple, considérez que vous n'avez pas à subir de pressions pour baisser votre tarif : puisque vous ne l'avez pas fixé au hasard, il doit donc simplement être accepté ou refusé. Méfiez-vous également des fausses promesses de type « facturez moins cher maintenant pour travailler plus à l'avenir » et n'acceptez jamais d'être payé à condition que le client final ait lui-même réglé sa facture (c'est tout simplement illégal). Dans le même esprit, plutôt que d'effectuer à titre gracieux moult tests de traduction, proposez des extraits de votre travail présentant la source en regard de la cible (après tout, on ne demande pas une consultation d'essai à un médecin ou un test de créativité à un graphiste !). Enfin, même si la question peut être débattue, je trouve les rabais pour « fuzzy matches » abusifs, car rien ne garantit la qualité des segments enregistrés dans la mémoire de traduction que vous devrez utiliser et dont vous aurez, de toute façon, à adapter le contenu.

 

Pour résumer, votre relation avec une agence est une entente commerciale entre deux entreprises, les termes de votre collaboration sont donc librement négociables. Même si certaines abusent de leur position dominante pour faire pression sur des professionnels DONT ELLES ONT BESOIN POUR EXISTER, vous n'êtes pas tenu de tout accepter sous prétexte de décrocher un contrat.

 

6. Faites preuve de professionnalisme

Il ressort du point précédent que vous devez absolument vous considérer comme un professionnel et vous présenter en tant que tel. Dans cet objectif, rédigez des conditions générales de vente qui serviront de base à vos négociations commerciales et établiront dès le départ les modalités de paiement et les obligations de chacune des parties.

 

Par ailleurs, mettez un point d'honneur à respecter scrupuleusement les délais et les consignes. Au moindre doute, faites des recherches et si vous ne parvenez pas à trouver vous-même la réponse, posez des questions à votre donneur d'ordre. Personne ne lit un document plus attentivement qu'un traducteur, vous êtes donc un atout précieux pour l'auteur et un filet de sécurité avant la publication de son texte. Signalez respectueusement toute coquille ou maladresse, en étant conscient d'offrir de la valeur ajoutée tout en contribuant à asseoir votre réputation professionnelle. En outre, relisez toujours attentivement votre travail, même s'il doit être révisé par un tiers.

 

7. faites-vous recommander dès vos premiers clients

Lorsque vous renvoyez votre traduction, ou peu de temps après, sollicitez l'avis de vos clients sur votre prestation. Leurs témoignages constituent un outil précieux pour améliorer la qualité de votre travail et convaincre d'autres agences ou clients directs de vous faire confiance. Même si peu de traducteurs parviennent à s'y astreindre dans les faits, vous devriez prospecter continuellement pour maintenir un niveau d'activité régulier. En effet, un important donneur d'ordre peut à tout moment renoncer à un projet ou faire appel à un autre prestataire, mieux vaut donc répartir le risque de perte financière en maintenant un portefeuille de clients (sans compter que travailler pour un seul donneur d'ordre peut être considéré par l'URSSAF comme une forme de salariat déguisé, lourd de conséquences). Afin d'augmenter vos chances de recueillir ces précieux avis, privilégiez une approche directe en simplifiant au maximum la tâche des personnes sollicitées. Vous pouvez par exemple envoyer une demande de recommandation via LinkedIn ou créer un questionnaire rapide à l'aide d'applications de sondage gratuites comme Survey Monkey.

 

Les périodes creuses sont propices au développement de votre activité : profitez-en pour vous former dans vos domaines de spécialité, acquérir de nouvelles connaissances ou aller à la rencontre de traducteurs. Si vous avez recours à la formation, sachez qu'il est possible de vous faire rembourser tout ou partie des frais engagés par le Fonds interprofessionnel de la formation des professions libérales (FIFPL) (code NAF : 7430 ZS).

 

8. Ne vous spécialisez pas immédiatement (mais ne tardez pas trop non plus)

Les traducteurs ne sont pas omnipotents et sont même bien meilleurs lorsqu'ils se concentrent sur un certains types de textes. En réduisant le nombre de sujets que vous accepterez de traiter, vous limiterez certes la taille du marché ciblé, mais aurez accès à des contrats plus rémunérateurs, confiés uniquement à des professionnels expérimentés. Pour être viable, une spécialisation doit rester relativement vaste pour faire face à d'éventuels retournements de situation économique dans un secteur d'activité (traduction juridique, technique, financière, marketing, etc.), mais peut aussi être très étroite pour vous positionner sur un marché de niche (vous devenez alors LE traducteur spécialisé dans la culture d'orchidées ou les techniques de soin bucco-dentaire). Pour guider votre choix, interrogez-vous sur ce qui vous plaît et ce que vous traduisez le mieux. Une fois que vous aurez opté pour un domaine, vous pourrez alors consacrer du temps à parfaire vos connaissances et votre savoir-faire, afin de produire des traductions de qualité qui passeront pour avoir été rédigées par un professionnel du domaine.

 

9. Une fois spécialisé, adressez-vous directement aux clients

Maintenant que vous avez cerné le marché à développer (le domaine d'activité dans lequel vous vous êtes spécialisé), vous êtes prêt à vous adresser aux entreprises qui pourraient avoir besoin d'un traducteur qualifié. En contournant les agences, vous gagnez un accès direct aux donneurs d'ordre et augmentez généralement vos perspectives de rémunération.

 

Sachez toutefois que cette approche a aussi son lot d'exigences : les clients directs sont souvent moins informés de la nature du travail des traducteurs et ont besoin d'être « éduqués » en ce sens pour la mise en place d'une collaboration fructueuse. Expliquez succinctement votre démarche en indiquant qu’il vous faudra être au fait des spécificités de leur entreprise et de leur stratégie, précisez les délais à prendre en compte, demandez à ce qu'on vous transmette les coordonnées d'une personne-ressource à qui vous pourrez éventuellement vous adresser pour clarifier certains points et insistez sur la nécessité d'une relecture par un tiers (en interne ou en externe, organisée par vous).

 

Vous devrez sans doute consacrer plus de temps à la « gestion client », mais cet investissement se révélera vite judicieux pour la mise en place d'une relation de confiance dans la durée. De plus en plus d'entreprises préfèrent avoir affaire à des traducteurs indépendants qui connaissent leurs spécificités et leurs enjeux, plutôt qu'à des agences qui se révèlent souvent incapables de leur fournir des prestations de qualité constante. Pour les fidéliser, soyez prêts à en faire un peu plus (les rencontrer en personne, faire de la veille sur leurs marchés dans votre langue cible, être disponible dans les temps forts de leur activité, etc.) et à gagner en visibilité (identité visuelle, présence sur le web, participation à des salons, etc.) pour mieux vous intégrer dans leurs équipes.

 

10. ne restez pas seul face à vos interrogations

Au fil de votre parcours d'entrepreneur, vous vous sentirez parfois seul et démuni face à certaines questions. Dans ces moments de doute, n'hésitez pas à vous appuyer sur des réseaux (d'entrepreneurs, d'anciens élèves, de traducteurs, etc.) qui rassemblent des professionnels ayant rencontré les mêmes difficultés avant vous et à même de comprendre votre situation. La vie de freelance, n'est pas un désert solitaire : c'est même une excellente opportunité de partage pour qui sait s'ouvrir aux autres. Alors, n'hésitez pas, rejoignez une ou plusieurs associations professionnelles et, lorsque vous serez à votre tour lancé, rendez aux suivants tout ce dont vous aurez su si bien profiter...

 

Bon vent !

 


À propos de l'auteur

Professionnelle accréditée en commerce international ayant travaillé plusieurs années comme conseillère pour les PME, Gaëlle Gagné est devenue traductrice indépendante en 2005. À la tête de Trëma Translations, elle traduit de l'anglais vers le français et partage ses connaissances en gestion d'entreprise avec ses collègues traducteurs dans un blog intitulé Mes petites affaires.


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Commentaires: 16
  • #1

    Karine Derancy (jeudi, 02 juin 2016 10:04)

    Bonjour Gaëlle

    Merci pour ce billet de blog des plus intéressants.
    Que de conseils judicieux !
    KD

  • #2

    Charlotte Matoussowsky (lundi, 06 juin 2016 09:16)

    Merci, Gaëlle, pour cet intéressant billet !
    Au risque d’être hors sujet, j’ajouterais qu’à mon avis l’une des meilleures options à la sortie d’un master de traduction est de travailler en interne d’une entreprise ou agence.
    D’abord, parce que c’est un excellent moyen de gagner de l’expérience tout en bénéficiant d’une supervision, d’un revenu régulier et de la relative facilité de la vie de salarié. L’employeur pourra plus tard vous recommander et continuera probablement de travailler avec vous ensuite.
    Ensuite, parce que les étudiants de master renommés tels que l’ESIT, l’ISIT, l’ISTI, etc. (il y en a évidemment d’autres) bénéficient d’un avantage concurrentiel sur les autodidactes pour un poste en interne. Les clients directs, eux, s’attardent finalement assez peu sur la formation de leurs prestataires.
    Enfin, les postes en interne ont la réputation de permettre peu d’évolution, notamment en termes de salaire... Raison de plus, à mon sens, pour les occuper en début de carrière.

  • #3

    Gaëlle Gagné (mercredi, 08 juin 2016 03:22)

    Bonjour Charlotte,
    Merci pour ce conseil judicieux. Fidèle au thème de ce blogue, je me suis concentrée sur le travail indépendant, mais tu as parfaitement raison de souligner l'intérêt d'une expérience professionnelle au sein d'une entreprise pour acquérir de bons réflexes et nouer contact avec ses premiers clients.

  • #4

    Laura Schillings (lundi, 27 juin 2016 09:20)

    Merci beaucoup pour ce billet très intéressant (même pour les traducteurs expérimentés) !

  • #5

    traducteurs (jeudi, 21 juillet 2016 15:43)

    Que dire... cet article est vraiment top : complet et juste !

  • #6

    Liz (jeudi, 01 septembre 2016 03:08)

    Hello,
    Thanks for this list of tips. Well worth reading & some good advice.
    Liz

  • #7

    Sophie (vendredi, 28 octobre 2016 12:39)

    Bonjour,
    Merci pour ce blog si bien détaillé !
    Actuellement fonctionnaire d'état dans le domaine de la recherche, j'ai l'habitude de traduire les articles scientifiques.
    J'ai l'intention de créer mon activité de traduction en parallèle de mon activité principale.
    Si j'ai bien compris ce que j'ai pu lire au travers de votre blog, je peux me déclarer en AE même si je suis fonctionnaire. La démarche se fait en ligne et je dois me déclarer en profession libérale exerçant à domicile, c'est bien ça ?
    Le fait que je sois salariée et que je cotise avec mon activité principale, me permet de ne pas avoir à me déclarer au rsi pour ce qui concerne les prestations sociales ? Je suis un peu perdue par rapport à ces démarches là !
    Merci par avance pour votre éclairage ! Bonne soirée
    Sophie

  • #8

    Nicolas (mardi, 17 janvier 2017 07:11)

    Bonjour Gaëlle,

    Je suis en pleine reconversion dans la traduction et je voulais te remercier pour tous les précieux conseils que je trouve sur ton blog. C'est véritablement une mine ! Je suis un peu perdu avec tous les bidules/machins/trucmuches marketingo-administratifs, étant traducteur indépendant, et je trouve énormément d'infos ici qui me guident et me rassurent !

    Alors merci beaucoup !

    Nicolas

  • #9

    Ndeye Fatou Bâ (lundi, 02 octobre 2017 13:58)

    Un grand merci pour tous ces conseils !! Une véritable mine d'or, ce blogue.

    Ndeye Fatou :-)

  • #10

    forum auto (lundi, 30 octobre 2017 08:53)

    je lis votre article avec beaucoup de plaisir
    Merci beaucoup pour votre article et bonne continuation !

  • #11

    Anne Choupanian (vendredi, 05 janvier 2018 00:01)

    Bonjour Gaëlle,

    Tout d'abord, je vous souhaite une très bonne année et bonne continuation !

    Je me pose des questions sur la facturation/paiements en devises étrangères (dollars canadiens). J'ai lu beaucoup d'informations diverses, mais j'ai encore un doute et j'ai pensé que vous pourriez m'éclairer!

    1) Dois-je établir la facture d'un client étranger (Canada) en dollars + euros (au taux de change du jour d'émission de la facture) ? Ou bien uniquement en dollars, en ajoutant la somme équivalente en euros plus tard le jour de la conversion ?
    2) Si je reçois mes paiements en devises sur mon compte en devises en France, puis-je attendre pour convertir le total de plusieurs factures sur plusieurs mois le même jour (quand le taux de change est plus intéressant)? Cela veut-il dire que les recettes encaissées = somme obtenue en euros le jour de conversion?

    Votre réponse m'aiderait beaucoup.
    Merci et encore bravo pour votre site qui est une mine d'informations et très motivant!
    Anne

  • #12

    Julie (mercredi, 24 octobre 2018 10:28)

    Merci beaucoup Gaëlle ! Tous vos billets sont extrêmement utiles. J'ai hâte de lire vos nouveaux billets !

  • #13

    Borisdu40 (mardi, 26 mars 2019 15:28)

    Salut à tous,
    Ayant qu'un niveau médiocre en Anglais, je recherche sans conviction une âme interressé pour traduire un texte en français "le codex Sinaiticus" qui serait la plus vieille bible du monde enfin mise en ligne sur le net mais traduite jusque là qu'en Anglais ou en Allemand. Étant fortement intéressé par l'histoire du passé et sans cesse en recherche de connaissance. J'aimerais trouver parmi une personne qui pourrait enrichir la culture de nombreuses personnes en prenant plaisir à traduire ce codex ;).
    Si le cœur vous en dit hésiter pas à me joindre par mail (martin.b08@hotmail.fr) ou m'indiquer l'adresse électronique ou vous pourriez partager votre traduction au monde ...
    Bien cordialement et une infini reconnaissance à l'intéressé

  • #14

    Christophe (lundi, 27 mai 2019 15:59)

    Bonjour Gaëlle,

    Merci pour les articles très concrets de votre blog. Je suis actuellement en train de lancer mon activité de traducteur indépendant et vous répondez à beaucoup de mes interrogations tout en donnant de judicieux conseils.
    Bravo et merci,
    Christophe

  • #15

    Jean-Paul (mardi, 10 novembre 2020 11:34)

    Bonsoir, lorsque vous donnez comme exemple des conditons générales de vente (CGV) pour la relation entre le traducteur et son client, qui peut être soit une agence de traduction ou soit un client direct, vous parlez de la SFT dans ce cas là : "À
    compter de la survenance du fait litigieux, la partie la plus diligente saisira la Commission d'arbitrage de la SFT par LRAR avec copie par LRAR à l'autre partie". Ma question est la suivante : si le traducteur n'a pas adhéré à la SFT, a-t'il droit de saisir cette commission d'arbitrage ?

  • #16

    Gaële Gagné (mercredi, 11 novembre 2020 03:54)

    Bonjour Christophe,
    Merci pour cette question importante. Effectivement le comité d'arbitrage de la SFT est réservé aux membres (https://www.sft.fr/comite-arbitrage.html), mais à défaut de pouvoir bénéficier de ses services, vous pouvez aussi souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle intégrant une assistance juridique, ou faire appel au médiateur du ministère de l’Économie : https://www.economie.gouv.fr/mediateur-des-entreprises/conditions-deligibilite.